C’est toi qui décide !

Et t’es surtout pas obligé-e de le faire !
Pour « gratituder » pas besoin de le partager avec la planète !
Un cahier, un carnet, en mode « note » dans ton smartphone, en message que tu t’envoies à toi-même… en fait, tout est possible ! Le truc qui peut être sympa c’est de déposer tes gratitudes là où tu pourras aller les retrouver facilement quand tu en auras besoin ou envie de les retrouver, quand tu voudras mesurer tout le chemin parcouru depuis le début de l’aventure ou juste revenir sur une journée précise.
On se souvient plus facilement de ce qui ne va pas. C’est ainsi que fonctionne l’humain… Consigner le positif, cela peut aider à se souvenir que l’on a déjà « gagné » dans une situation similaire auparavant.
Il est donc totalement possible de « gratituder » en mode solo pour vivre une expérience de « positivation » de sa life en auto-congratulation, no problemo !
Pour ma part, j’ai décidé de les déposer sur Facebook et Insta parce que c’était ma façon de prendre un engagement avec moi-même. Si je l’avais annoncé sur mes profils, je devais continuer pour tenir ma parole. Je ne suis pas certaine que j’aurais continué si j’avais juste lancer le challenge entre moi et mon cahier…
Et j’ai donc partagé mes « victoires » positives de chaque jour, et les jours moins faciles aussi. Il était donc possible pour quelques personnes de les lire, et c’est là qu’il y a eu le 2ème effet « kiss cool ». J’ai reçu de nombreux messages, des remerciements pour ces partages presque quotidiens, des encouragements les jours où c’était moins facile… et j’ai compris que, sans l’avoir anticipé, j’encourageais d’autres à positiver leurs journées « VDM ». Dingue !
Plusieurs personnes, avec qui j’ai un traumatisme commun (mais pas que), se sentaient encouragées à croire que pour elles aussi il y avait ce choix, celui d’avancer « no matter what » et qu’il était possible de réaliser des trucs de fou (aller à Tahiti, rencontrer un chorégraphe international, accompagner un membre de sa famille dans la mort malgré un passé plus que douloureux…) sans pour autant être un super héros ! Ou si, en fait, qu’il était possible de réaliser que nous sommes tous des super-héros et super-héroïnes du quotidien !!
Alors, quand j’ai réalisé tout cela, j’ai partagé mes gratitudes avec encore plus de plaisir car je m’encourageais moi et j’avais dans le coeur l’idée que, peut-être, cela soutenait une personne quelque part… et ça, c’était juste magique ! Parce que ça donne un sens à notre vécu au-delà de nous même et de nos challenges perso. De plus, quand on vit des trucs moins rigolos, voir même carrément horribles, on partage la preuve qu’il est possible de se relever. Et, en partageant notre expérience, il est possible qu’elle remplisse un jour la fonction de donner de l’espoir à quelqu’un, quelque part… qui sait ? 😉
Ce qui est certain, c’est qu’il faut absolument « gratituder » uniquement pour soi, pour sa propre vie et surtout pas (surtout pas!) dans l’idée de sauver les autres, ou de leur montrer le chemin !!! No no no !!! Si tu sauves ta vie, si tu la répares et que t’as envie de partager comment tu y arrives, alors seulement, tu montres un exemple de chemin de vie (parmi tant d’autres) possible (ce qui va aux uns ne convient pas forcément aux autres). Et alors, éventuellement, ceux qui te côtoient, te lisent et/ou te rencontrent, peuvent décider que ça les intéressent de faire pareil ou dans le même esprit. A chacun de prendre les décisions qui lui semblent bonnes pour sa propre vie. A mon avis, c’est surtout ça qui est important… 

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